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Aquaphobie (cours spécifiques)

Cours d'aquaphobie en Loire-Atlantique
Cours d'aquaphobie pour les enfants en Loire-Atlantique

L’aquaphobie est la peur de l’eau qui peut paralyser à l’approche de l’élément liquide, voire même à sa vue. Parfois, c’est le simple fait de mettre le nez sous l’eau qui pose problème, parfois le simple fait de prendre une douche pose d’énormes soucis. Dans tous les cas, les soucis sont liés à un mauvais apprentissage, un traumatisme vu ou vécu, ou tout simplement une incompréhension du milieu aquatique. La solution passe par une écoute, une pédagogie en douceur, et surtout une isolation progressive des peurs pour les faire disparaître et se rendre compte qu’elles sont souvent infondées.

Les étapes pour surmonter l'aquaphobie

Accepter l’immersion

La toute première étape, une fois arrivée dans l’eau, est d’accepter l’immersion. Pour cela, il faut accepter d’immerger, les oreilles, le nez, la bouche et les yeux. C’est à ce moment précis qu’il est très important d’avoir le matériel et la pédagogie adaptée pour pouvoir isoler chacun de ses éléments pour pouvoir progresser facilement.

Accepter de perdre pied

Une fois qu’on a accepté l’immersion et la flottaison en petite profondeur, on peut commencer à comprendre que le corps flotte partout de la même façon, et ce, peu importe la profondeur. La différence vient du fait que, lorsque l’on a plus pied, la flottaison naturelle de l’être humain (debout, la tête sous l’eau) fait très peur au départ, car : on doit rester en apnée, et surtout, il faut accepter de « tomber » avant de remonter. C’est à cette étape que l’expérience que j’ai acquise et le matériel et les techniques que j’ai développées avec les aquaphobes feront des miracles.

Usage de matériel spécifique 

Avec une expérience considérable avec un public ayant une phobie de l’eau, du plus jeune au plus vieux, j’ai développé, avec du matériel adapté, des méthodes permettant une progression rapide et durable. L'usage de la musique sous l'eau pour se détendre, l'usage de masques intégraux pour pouvoir respirer calmement sous l'eau, mais également l'usage des miroirs et d'autres dispositifs que j'ai développés feront partie des solutions proposées pour avancer facilement vers l'autonomie aquatique. 

Accepter la flottaison

Une fois que l’on a accepté l’immersion et la flottaison (en petite profondeur), le prochain travail consiste à comprendre que le corps flotte de la même façon, peu importe la profondeur. La différence vient du fait que, lorsque l’on a plus pied, la flottaison naturelle de l’être humain (debout, la tête sous l’eau) fait très peur au départ, car : on doit rester en apnée, et surtout, il faut accepter de « tomber » avant de remonter. C’est à cette étape que l’expérience que j’ai acquise et le matériel et les techniques que j’ai développées avec les aquaphobes feront des miracles.

Comprendre l’eau

Le dernier gros travail, qui accompagne toutes les autres étapes, est la compréhension du milieu aquatique dans lequel l’aquaphobe se situe. Comprendre permet d’enlever beaucoup d’appréhension. On a souvent peur de ce que l’on ne connaît pas. C’est pour cette raison que mon expérience professionnelle avec les personnes souffrant d’aquaphobie est précieuse. En comprenant ce que vous vivez, j’arrive à vous aider facilement.

Aquaphobie chez l’adulte …

Chez l’adulte l’aquaphobie a une particularité, elle est souvent enfouie depuis longtemps. Liée à un traumatisme vu ou vécu à la piscine ou en milieu naturel (océan, lac), l’aquaphobie est plus ou moins marquée chez les adultes. Cela peut aller de l’impossibilité d’aller où l’on a pas pied à l’impossibilité de mettre un orteil dans l’eau. L’aquaphobie se transmet également dans le rapport que l’on a avec l’eau, notamment avec ses enfants. Lorsque l’on ne se sent pas à l’aise, les enfants le sentent et ne se sentent pas à l’aise à leur tour. Outre le fait qu’elle est souvent enfouie depuis fort longtemps, l’aquaphobie est souvent vécue comme une honte chez les adultes, ce qui retarde son traitement d’autant plus. Il est important de savoir que l’aquaphobie n’est pas une fatalité. Tous les élèves qui avaient peur de l’eau que j’ai eus ont fini par gagner en confiance et en appréciation pour l’eau. L’aquaphobie demande beaucoup de patience, d’écoute et de compréhension de ce qui fait peur et de la raison de cette peur. Cela permettra d’y remédier plus facilement.

L’objectif – ne plus aller à reculons à la piscine et mettre la tête sous l’eau – a été atteint après seulement 3 séances ! Ronan est pédagogue, positif. Motivant. Ses exercices et outils m’ont agréablement surpris. Il y a 50 ans, les méthodes étaient vraiment rudimentaires ! Apprendre à nager sera la prochaine étape. Encore merci Ronan.

Pascal Chalopin

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